Conclusion

En un mois, l’armée française, réputée la meilleure du monde, a été anéantie dans l’une des plus spectaculaires déroutes militaires de l’histoire. Paris, déclarée « ville ouverte » le 6 juin 1940, va être au service des vainqueurs. Tout va être mis en place pour satisfaire les besoins des allemands (produits bon marché, musées, théâtres, etc.). Les parisiens, quant à eux, furent péniblement surpris par les premières mesures de rationnement. Durant toute la durée de l’occupation, ils tenteront par tous les moyens de survivre et d’améliorer leur quotidien.

Une propagande collaborationniste apparaît très vite à Paris : elle attaque le communisme, le judaïsme et les alliés. Celle-ci prône une collaboration plus radicale comme le souhaitent de nombreux collaborationnistes parisiens (Doriot, Henriot). Parallèlement, la résistance se manifeste de plus en plus au fil de l’occupation. Elle joue un rôle important dans la libération de Paris et représente la volonté du général de Gaulle d'associer la France aux vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale. Cette époque noire de l’histoire parisienne est encore un sujet délicat à aborder, car s’interroger sur le rôle de la police parisienne durant l’occupation (rafle du Vel’ d’hiv’, chasse aux « terroristes ») reste un sujet tabou pour bien des Français.